Sur les pas des varsois célèbres

L'histoire de Vars-sur-Roseix est marquée par de nombreuses personnalités : artistes, hommes politiques, écrivains... de nombreux personnages illustres sont nés, décédés ou ont vécu dans notre village. Vous trouverez ci-dessous les plus célèbres :


 

Hugues DUROY DE CHAUMAREYS, a été baptisé le 20/12/1763 à Vars-sur-Roseix, et est décédé le 23/11/1841.

 C'est un officier de la marine française, surtout connu pour avoir été le capitaine de la frégate La Méduse au moment de son naufrage en 1816.

 

Retrouvez toute son histoire dans le bulletin de la société archéologique et historique du Limousin, t. CXXXVI, 2008


Le baron Victor Frédéric CHASSERIAU (19/10/1774 - 18/06/1815), Général d'Empire.

Il fut tué le 18 juin 1815, dans la dernière charge au mont Saint-Jean, le soir de la bataille de Waterloo, à la tête des cuirassiers du général comte Milhau, dont il était toujours chef d'état-major général. Son corps n'a pas été retrouvé mais une tombe existe en son souvenir à Vars-sur-Roseix.


Le baron Charles Frédéric CHASSERIAU (1802-12/01/1896 à Vars-sur-Roseix).

Architecte au Caire (Egypte) de 1830 à 1833 :  il fut architecte du Lazaret d'Alexandrie et dressa les plans du consulat à Alexandrie sur la demande du vice-consul Ferdinand de Lesseps.

Architecte en chef de la ville de Marseille de 1833 à 1839 : il y construisit notamment l'hôpital des Aliénés, la halle des Capucins, les hangars du Frioul, ainsi que le petit arc de triomphe blanc de la porte d'Aix.

Nommé architecte en chef d’Alger en 1849, 1859 et 1874. Charles-Frédéric Chassériau est principalement connu comme étant l'auteur du Boulevard de l'Impératrice et du front de mer d'Alger qui furent inaugurés en 1865 par l'empereur Napoléon III et l'impératrice Eugénie. Il fit édifier aussi, sur ses plans, dans cette ville, avec le concours de MM. Sarlin et Ponsard, le théâtre qui s'élève sur la place Bresson, il prit sa retraite en 1882.


Jean-Baptiste NOUVION est né et décédé à Vars-sur-Roseix (30/09/1833 - 01/08/1898)

Entré dans la carrière préfectorale,  il débuta comme chef de cabinet des préfets du Var et de la Vienne, puis de son oncle Gustave Mercier-Lacombe, directeur-général des Services civils de l'Algérie et conseiller d'Etat, qui  a la responsabilité des affaires civiles de l'Algérie.

Jean-Baptiste Nouvion devient sous-préfet de Philippeville (Algérie) de 1862 à 1870. Il  a accueillit l'empereur Napoléon III lors de son escale le 28 mai 1865.

Rentré en France, il fut nommé Intendant militaire de décembre 1870 à juillet 1871 puis sous-préfet de Saint-Nazaire.

Il retourne en Algérie comme Préfet d'Oran (Algérie), poste qu'il occupa de 1873 à 1879. Dans ce département, il encouragea vivement la viticulture, préconisa la création de comptoir d’escompte pour faciliter le crédit aux colons et enfin proposa la création de sociétés de colonisation par l’initiative privée.

Théogène Monbrun, à la séance du Conseil général d'Oran, le 7 octobre 1899, pouvait dire "qu'en aucune période depuis la conquête, et dans un espace de six ans, il n'a été fait en Oranie un effort plus considérable" : création de villages, ouverture de routes, construction de barrages, plantations d'arbres, aménagement des eaux.


Étienne Nouvion (16/12/1846 - 1/11/1906), connu sous le pseudonyme de Étienne Rocheverre, nom d'un lieu-dit de la propriété de la famille Nouvion.

Étienne Nouvion fit toute sa carrière dans la magistrature : juge de paix à Constantine (Algérie), puis substitut à Oran et Castres, procureur à Muret et Verdun, président à Alais, conseiller à Nîmes, juge de paix à Paris et enfin juge d'instruction au Parquet de la Seine.

A ses heures perdues, Etienne Nouvion était écrivain. Ses romans Mademoiselle d'Hannonville et les Pieds terreux retinrent l'attention de la critique parisienne et lui valurent un certain succès.

Inhumé dans le cimetière de Vars-sur-Roseix, sur sa stèle est gravé : "je veux dormir sur cette colline où je suis né".


Raymond, Roger VEYSSET est né à Vars-sur-Roseix le 02/04/1913, décédé le 19/04/1967. Il est élève de Malfray, Derain et Wlérick, pratique la sculpture et la gravure. Parti d'une formation classique, il s'est acheminé vers un expressionnisme rigoureusement inscrit dans un cadre architectural.


Jean-Paul MALAVAL est né à BRIVE le 30/12/1949, écrivain.

 Il écrit son premier roman en 1987, Deux Journées à Bassora. Depuis Le Vent Mauvais en 1993 les livres s’enchaînent ainsi que les succès en librairie. En 1999,  il entreprend avec Le Domaine de Rocheveyre  une longue série de  romans de terroir.

En avril 2014, son roman Les Vignerons de Chantegrêle est traduit et publié par Open Road Integrated Media sous le titre The Winegrowers of Chantegrêle.

Il raconte la France pittoresque dans des romans où la terre et les travers humains ont une grande place. Sans nostalgie ni passéisme, il dépeint les bouleversements du monde des campagnes. Il nous entraîne au cœur de la réalité des faits et de la vérité des êtres. Son écriture, aussi forte et incisive dans la tragédie que dans l’humour, a su lui fidéliser de nombreux lecteurs, passionnés autant par les réalités historiques, qui sont la toile de fond de ses romans, que par ses fictions attachantes. Bien qu’il puise son inspiration essentiellement dans son enfance corrézienne, il lui arrive de faire un détour par d’autres régions, à commencer par le Bordelais ou le Lyonnais, mais aussi le sud de la France.


 

Charline MALAVAL est née en 1984 à Limoges et a grandi à Vars-sur Roseix. Après avoir enseigné au Brésil, à l'île Maurice, en Bulgarie et au Vanuatu, elle est aujourd'hui professeure de lettres au lycée français de Riga (Lettonie).
Elle a écrit deux romans : Etrangères et le Marin de Casablanca

 


Sans oublier les maires de  la commune qui font le Vars-sur-Roseix d'aujourd'hui :